Espace poétiqueAlkahest
Inspiration
Je m'éveille dans un bruissement doux, une subtile caresse d’air… et plonge dans l’infini de ce silence divin…
Rêve ?
Non, je connais cet éveil du petit matin, ce tournoiement délicieux de la présence de l’âme.
Qui es-tu donc ?
Une Présence, une puissance…
J'aime à jouer dans l'Astral, et mon Être enfin recomposé s'engouffre dans cet appel nocturne.
Je sais que les mots vont venir bientôt…
Je reste attentive, dans cet état particulier de présence à moi-même.
Un peu de cet instant en suspens, rien qu'à moi, cette douce torpeur en écho de ce regard, cette lumière bleutée autour de mes doigts…
Mais les voilà.
J'entends d'abord leur musique, le rythme qui s'impose en moi…
Attraper un crayon et laisser aller ma main, laisser se tracer les MOTS…
Invitation
Accepter de voguer
Sur de sombres rivages
Pour aller visiter
De nouveaux paysages
Gravir sur les collines
Les chemins tortueux
Traverser la vitrine
Ouvrir tout grand ses yeux
Se regarder en face
Tel qu’on est, juste humain
Et retrouver les traces
Dans le creux de nos mains
De l’enfant qu’on était
Qui se croyait perdu
De l’Etre qui renaît
Et se sent entendu
Seul se vit ce parcours
Entre doutes et confiance
Un aller sans retour
Pour une autre Alliance
Seul et face à soi-même
Mais je peux les entendre
Ces tourments et ces peines
Dont tu veux te défendre
Je peux juste être là
Si tu en as envie
Quand ton corps est trop las
Je me sais forte aussi
Je peux t’accompagner
A regarder plus loin
Si tu veux avancer
Quand tu en as besoin
Je connais la Lumière
Au bout de ton chemin
Regarder en arrière
N’est pas de ton destin
Un rayon clair et pur
Nourrit ton essentiel
Ecoute ta Nature
Ton âme est blanche et belle
Prends ta part de soleil
Qui fait fondre les peurs
Le pays d’Emerveille
Est au fond de ton cœur
Retrouvailles
Rêveries infinies
Qui à toi me relient
D’une telle densité
Autre Réalité
Tu es là sans ton corps
Tu es présent encore
Que tu frôles mes mains
C’est un nouveau chemin
Que tu m’ouvres tes bras
Je vibre à chaque pas
Sensations qui s’imposent
Qui surgissent et se posent
Comme une empreinte au sol
Pour un plus bel envol
Étourdie étonnée
De ce lien qui se crée
Sans l’avoir provoqué
Juste s’être croisés
De cette forte présence
Qui m’entraîne à la danse
A la Vie, à la Joie
Je vibre à travers toi
Que je connais à peine
Ignore où tu me mènes
Vers les sables ou les vents
Et ne sais plus vraiment
Si je suis bien sur terre
Si j’ai peur ou espère
Je prends ce qui arrive
Je pars sur d’autres rives
Enchantées de Lumière
Où vivent les prières
On a choisi un jour
De faire le grand retour
Et de se séparer
Pour mieux continuer
Pour mieux se retrouver
Merci d’exister
Densité
Du soleil de l’enfance
A ce corps de souffrance
Et combien d’erreurs
De larmes, de douleurs
Et de doutes ici-bas
Pour Voir ce qu’on n’est pas
Pour laisser les croyances
Les peurs et les errances
Sur-vivre malgré tout
Explorer jusqu’au bout…
Et puis soudain entendre
Sentir l’armure se fendre
Laisser vibrer la flamme
Laisser parler son âme
S’étendre hors de ce corps
S’aimer en libre accord
Aimer la Terre entière
Sortir de la matière
Et goûter en son sein
La saveur du divin
Savoir enfin le sens
De toutes ces souffrances
Accepter ce chemin
Aller toujours plus loin
De la terre et du Ciel
Recevoir l’essentiel
Pour se tenir debout
Et vivre sans tabou
Ce corps sans frontière
Cette âme de Lumière
Guérisseuse
En tes mains se trouve un cadeau
Aussi fluide que de l’eau
Accepte de le porter haut
Comme un rayon d’or sur ta peau
En tes mains se trouve la flamme
Par le Grand Esprit déposée
Tu es là pour aider les âmes
Sur le chemin à s’éveiller
En tes mains se trouve un trésor
Une lumière blanche et or
Fais-la vibrer de tes accords
Prends soin des tiens et de leur corps
En tes mains se trouve la Vie
Écoute son chant inouï
T’entraîner dans ses énergies
Et l’infini de sa magie
Dis OUI
Passeurs
Seule et un peu perdue,
Entre chagrins et danse
Vous m’êtes apparus
C'était une évidence
Deux êtres rayonnants
Tellement humains pourtant
Qui offrez le bonheur
A qui sait le saisir
Qui ouvrez votre cœur
A qui peut ressentir
Pour un plus beau voyage
Dans cet univers-là
Où les gens sont en cage
Où les dieux semblent làs
Vous m'avez accueillie
Retour à la Maison
Près de vous je nourris
Mes propres horizons
Par vos enseignements
Ces gestes retrouvés
Je reconnais l'enfant
Que j'avais délaissé
Je suis dans le présent
Consciente et libérée
Mes sens s'ouvrent à la vie
Tout grands, émerveillés
Devant ces beaux outils
Que vous me transmettez
Tout est si clair enfin
Je suis sur mon chemin
Vous êtes les passeurs
D'un Amour Infini
Accueillez de mon cœur
Le plus grand des MERCIS.
Intégration
Quelque chose a bougé
Dans mon éternité
Je n’ai plus cette attente
Ma conscience est plus lente
Le besoin s’est enfui
Il me reste l’Envie
Dénuée de passion
Juste une communion
Me retrouver enfin
De longtemps je reviens
Furtif mouvement
Dans un autre présent
Une rencontre à construire
Un nouveau devenir
Une page est tournée
Mon âme est dénouée
Tu deviens transparent
Te dissous lentement
Ta présence s’efface
Il me reste ces traces
Ces mots venus d’ailleurs
Illuminant mon cœur
Et l’intime confiance
D’une Belle expérience
Initiation
Écoute ce murmure
Tu le connais déjà
Apprends de tes blessures
Tu gagnes à chaque pas
Il est long ce chemin
Que tu connais de cœur
Prends l’enfant par la main
Et apaise ses peurs
Il sait qu’il a le Choix
Si tu ne le vois pas
Il sait qu’il a le droit
De vivre dans la Joie
Écoute ce murmure
Tu le connais déjà
La coque se fissure
Ne le refuse pas
Offre à chacun des sens
Une brassée d’air pur
Pour une autre naissance
Ose l’aventure
Accueille ta puissance
Plus besoin de l’armure
Redécouvre la danse
Des lois de la nature
Accepte ton immense
Ta flamme est une chance
Écoute ce murmure
Tu le connais déjà
Va au-delà des murs
En écho ton éclat
Cette âme de partage
Qui éclaire le monde
Traversera les âges
Un siècle, une seconde
Mettra de la Lumière
Des sourires aux visages
Tu peux, tu sais le faire
Ouvre grand le passage
Nigredo
Il était juste là
Comme un Ancien ami
Heureuse d'un constat
Le temps n'avait rien pris
De sa douce présence
Un rayon de chaleur
Humble dans sa puissance
Eprouvant la bonne heure
Il était juste là
Comme un parent qui veille
Et qui parle tout bas
A l'enfant qui s'éveille
Apaisant en un geste
Les ombres de la nuit
Les angoisses qui restent
Sa main et tout s'enfuit
Et ces autres présences
La lumière des mes Sœurs
Furtives d'innocence
Me drapent de couleur
Et tissent leur présent
Sur mon corps abîmé
Des tissus chatoyants
Pour le recomposer
Il était juste là
Et prononça ces mots
Qu'elles n'entendaient pas
"Le gris aussi est Beau"
Je ne sais s'il est Beau
Je sens que je le vis
Dans les moindres nuances
De l'encre des lavis
Mon être se balance
Et se transforme encore
Brûle les résistances
Endolori ce corps
Glacé de la distance
Renonce à tout effort
Quitte la consistance
Et s'offre à cette mort
Éclats
Explosée en plein vol
Des éclats de mon moi
Se brisent sous le poids
Du pied de ce géant
Qui brise mon élan
Explosée en plein vol
A l’aube de ta lame
Je me sens me vider
Je regarde tomber
Les débris de mon âme
Explosée en plein vol
La chute est lente et lourde
Et je replie mes ailes
Deviens aveugle et sourde
A ce qui m’ensorcelle
A ce toi qui m’entraîne
Au-delà de moi-même
A ce qui me rend belle
A ce lien qui m’appelle
Je ne veux plus nous croire
Si forts dans notre amour
Quand se dresse un mur noir
Quand mon cœur devient sourd
Je ne veux plus savoir
Je ne peux plus rien dire
Tu me tends ce miroir
Et me force à sourire
Au portrait de la faille
Que je ne veux pas voir
Lassée de ces entailles
Qui saignent notre histoire
Il était une Foi
Je ne crois plus en moi, je ne crois plus en nous
La magie s’est perdue au cœur de nos remous
Le quotidien se fige et je me désavoue
D’y avoir cru si fort envers et contre tout
Il était une Foi qu’on ne peut raconter
Jusqu’à l’irrévérence de ma naïveté
Je me suis engluée à trop vouloir t’aider
Je n’ai plus rien à faire sauf apprendre à t’Aimer
Et que ferions-nous d’autre dans cette drôle d’histoire
Qui nous ramène à Nous et m’apprend à y croire
Et que ferions-nous d’autre que nourrir nos espoirs
De nous aimer enfin et de sortir du noir
Je me sens en survie, mon élan est brisé
Je nous sais en sursis, je cherche à réparer
Je me suis abusée, le constat est amer
Et je suis au point mort souhaitant d’autres repères
J’avais cette illusion que tout était permis
Et que par mon écho tu entrais dans ta vie
J’ai heurté mes pouvoirs au roc de ton ennui
Saboté mon audace au profond de nos nuits
Je ne crois plus en moi, mais au-delà de nous
Les liens des autres temps se diluent se dénouent
Mes manques et mes peurs peu à peu sont absous
Et je sens ta chaleur m’éclairer en dessous
Il était une Foi dont je ne peux parler
Qui ne peut pas mourir, qui s’est juste froissée
Qui a cru périr à nos personnalités
Je n’ai plus rien à vivre sauf apprendre à m’Aimer
Et que serait l’Amour sans cette drôle d’histoire
Qui nous ramène à Nous par l’éclat du miroir
Que serions-nous sans l’autre qui nous permet de voir
La Lumière de notre me sans avoir peur d’y croire
Pulsation
Juste issue d'un sommeil sans répit
Peuple de formes, rêves de Vie
Affaiblie de mélancolie
Jeune et petite je suis
En un corps blottie
Un moi-même en oubli
J'accueille ton souffle à mon réveil
Le frôlement de l'étincelle
me re-nouvelle
Si frêle en cet instant
Je m'amenuise et m'épuise
Mais tout au fond je sais ma Vie pourtant
Pour Toi
Entendu, reconnu
Mais tant égarée dans le Rien
Que même tes mots ne m'atteignent...
vraiment
Seule leur musique, telle une pulsation
La vibration
Prévient que ne m'éteigne
entièrement
Pétrie de douleur
Vide d'illusions
Laisse égrener des heures baignées de visions
Et invite un repos qui me faiblit encore
Émiette mon âme, rejette mon corps
Cherche une douceur
Saisis Ta lueur
Les cendres du Beau
La paix dans tes mots
Cette pulsation
Rythme ralenti
Faible oscillation
Me garde à la vie
Retient l'étincelle
Re co n naîtra Celle…
Alkahest
Je puise encore et je reçois
Cette énergie que tu déploies
Par delà les sables mouvants
De mon désert étincelant
Emportée, arrachée
Dans ces mêmes vents transis
Suffoquer
Et s'éveiller encore
A l'aube d'un mirage
Hébétée des accords
qui calment les orages
Oui, Tu m'attends,
Je le sens, je l'entends
Je te consume et t'alimente
Dans la quiétude de ma tourmente
Je t'absorbe
Et je te vis de moi
Pour que tu m'Accomplisses
Jours et nuits en re-création
S'effacent les fractions
Pénètre mon équilibre
Tournent les vents je vibre
Et me pose
Lentement
Me recompose
M'apprivoise et m'enchante
Troublante, intimidante, éblouissante
Évidente
Distillat
Des-enchantée
Enroulée dans des voiles de contradictions
Emmêlée dans le fil de cette évolution
Démunie
Absorbée
Par ce monde d'une autre réalité
Fatiguée d'avancer
Épuisée à porter
Débordée de tellement d'Amour à donner
Pas à la hauteur
De mes belles heures
De ce Désir Clair au plus près de mon cœur
Livrée en torture à ce gouffre de peurs
Noyée en eaux sombres de mes propres doutes
Je laisse sombrer, abandonnant la route...
Et au fond du néant les chaînes se délient
Une frêle lueur détourne l'asphyxie
Détache la douleur du poids à mes chevilles
La remontée s'amorce et mon âme vacille
Emue et pantelante
Ébranlée mais vivante
Là déjà un chemin naissant se dégage
Pierres nouvelles à poser
Pour me consolider
D'autres écueils s'amorcent
Mais recouvre mes forces
Et reçois le message…
Tu m'offres ce Passage
Illumine en l'instant ma fougue et mon courage
Je vibre à ce cadeau descendu de ton Ciel
Telle une enfant tremblante au sapin de Noël
Face au présent si Beau qu'elle n'ose pas l'ouvrir
Heureuse à l'idée de ce qu'elle va découvrir
Et la Vie me reprend
De sa force tranquille
Inexorablement
Je sens que se distillent
En mon être troublé
La Joie de mes possibles
Une raison d'exister
Et bien qu'encore fragile de timidité
Ce désir de Servir
mon En-Vie d'avancer
Tournoiement
L'air vibre encore de ta présence
Et il m'entraîne telle une danse
Qui s'ouvre au monde et m'ouvre au Beau
Émerveillée toujours de ces heures en cadeau
De ton regard, de tes mots
Et me voilà tremblante à nouveau
Transe-portée, pleine d'Espérance
Mais A Vide aussi
Dans le Désir encore
Comment croire à ce départ ?
Sursaut d'orgueil
Bel écueil
Pourquoi s'effacent les traces du Beau, du magique,
Pourquoi rôde en moi cet état nostalgique
Les deux pieds dans ces sables gluants
Je ne sais si ma masse s'enfonce
Ou si monte le terrible courant
Je pressens, je prends acte et renonce
Malgré ton regard brillant qu'il m'est offert de voir
Malgré mon cœur espérant et malgré ce pouvoir
Malgré mon corps nourri
Malgré mon me emplie
Insinuée
Je laisse aller...
MELANCHOLIE
Chamane
Je vis comme le vent
Sur cette terre immense
Entourée de géants
Qui soutiennent mes danses
Je suis en chaque feuille
Les racines et la sève
Il suffit que je veuille
Pour que tout se soulève
Je vis cette forêt
Sa chaleur étouffante
Je suis en son secret
Nuit de lianes et de plantes
Qui s’éclaire au passage
Du geste qui m’emporte
Je veux voir le vieux sage
Il y a cette porte
Il y a ce vieil homme que je connais déjà
Il est dans la Lumière mais il regarde en bas
Je le vois me parler
Ses lèvres ne bougent pas
Je veux le retrouver
Il s’efface déjà
Il me dit : « es-tu prête ? »
Chaque mot me pénètre
La forêt tourbillonne
Et ces sons qui résonnent
Il y a ce visage
Comme dans un nuage
Il y a ce vieil homme que je connais déjà
Il me dit de le suivre pour aller au-delà
De ce monde tangible
Là où vit le Possible
Pas besoin de comprendre
Juste l’envie d’apprendre
Aller un peu plus loin
Par cet autre chemin
Traverser la matière
Reculer mes frontières
Je suis prête à entendre
Si tu veux m’emmener
Je ne peux que t’attendre
C’est toi qui a la clef
Passage
Laisser aller
Laisser glisser, laisser couler...
Et peut-être même s'effondrer
Si plus rien n'est là pour me soutenir
Alors
Juste attendre un peu
Fermer les yeux
Laisser partir
Mourir
Laisser s'il le faut les larmes jaillir
Aller au bout de Soi et se souvenir
De ce qui a été et ne sera plus
De ce qui a été et est déjà perdu
En cet instant, entendre
En écho du dernier soupir
Tout ce qui doit se rendre
Pour mon âme accueillir
En cet instant comprendre
Au feu de ce Soleil
Qu'il faut me désapprendre
Pour que je me réveille
Pour que tombe de moi
Ce que je croyais être
En contacter ma foi
A me laisser renaître
Me vivre en étincelle
Respirer mon vivant
Et déployer mes ailes
A cet instant présent
Au creux de la saveur
De ce temps de passage
Est inscrit en mon cœur
Le plus beau des messages
Séparation
Tu courais sur les marches
Par delà la grande arche
Et puis ce labyrinthe
Les Voies se sont éteintes
L’angoisse et la nuit sombre
Le royaume des ombres
Sensations menaçantes
Et figures grimaçantes
Chacun de son côté
De ces murs insensés
Je veux te rattraper
Je me suis déchirée
Je sais que tu t’éloignes
Tous ces yeux le témoignent
Me regardent souffrir
Sans pouvoir te le dire
Je me sens disparaître
Je sais que tu vas naître
Les murs bougent à présent
Tu reviens un instant
Éclair évanescent
Et le Vide absolu
Je tombe en continu
Je traverse les mondes
Des siècles, des secondes
La souffrance est réelle
Je perds mon Éternel
La Lumière à nouveau
Le répit, le repos
Tu es vraiment parti
Et s’installe l’oubli
Passeuse
Tous les deux côte à côte dans une salle immense
Paisible, lumineuse, plongée dans le silence
Entourés de présences
Le vieil homme s’avance
Sage d’un autre temps
Mon être est attiré par la toile qu’il me tend
Un tableau rouge orange
Des visages se mélangent
Aux feuillages d’automne
Que les branches abandonnent
Ce travail est le tien
Il n’y a aucun doute
Nous ne sommes plus qu’Un
Je t’entends dire « écoute !
Je ne peux percevoir
Tout ce qui est inscrit
Ni entendre ni voir
Cette part de ma Vie…
Écoute le message ! »
Et je vois son visage…
Ses yeux noirs pétillants
Ce regard pénétrant
Son sourire lumineux
Me dit « je suis heureux »
Tout vibre autour de moi
Il y a d’autres voix
C’est le Moment Parfait
Et puis tout disparaît
Le vieux sage grimace
De sa canne menace
De me prendre mon air
Tout devient très amer
Je m’étouffe, j’ai chaud
Je m’éveille en sursaut
Ces images imprimées au plus profond de moi
Et les mots se bousculent sans comprendre pourquoi
Je dois laisser des traces
Qui te sont destinées
Que tout soit à sa place
Dans ton éternité
Ame Frère
Vide et plénitude
Aucune inquiétude
Une reconnaissance
Dans ce regard immense
Je danse
Trouble de ton absence
De ce trop grand silence
Mon frère ou mon amant
Mon père ou mon enfant
De ces vies du passé
Et d’autres à inventer
Je sais qu’on est liés
Je ne peux l’expliquer
Laisse moi te remercier
D’avoir été présent
D’avoir su m’écouter
Sans aucun jugement
D’avoir pu résonner
Aux appels troublants
D’avoir porté mon Être dans un Amour si grand
J’ai contacté les mondes
Que je cherchais en vain
Vécu chaque seconde
Sans peur du lendemain
J’ai retrouvé la loi
De la Terre et du feu
S’est imprimé en moi
Le meilleur de nous deux
Au nom de Charlie
Il existe un endroit où dissoudre nos peurs,
Dans ces moments troublés par l'ombre et les tueurs
Quand il est si facile de goûter la rancœur
La colère ou la haine, le poids de la douleur
Ils étaient les porteurs de mots libres et d'humour
Symboles de nos valeurs de respect et d'humain
Choisis de les accompagner en Lumière et Amour
Au-delà de tes craintes s'écrit notre demain
La peur est un poison violent et immédiat
Qui soit te paralyse, soit te mène au combat
Écrase ou bien divise le meilleur d'ici-bas
Te fais changer de route, te fais sortir de toi
Il existe un endroit où dissoudre nos peurs
Dans ces moments troublés par l'ombre et le malheur
Un lieu de rassurance pour toutes nos valeurs
Osons ouvrir tout grand les portes de nos cœurs
Rassemblons les morceaux de notre vérité
Depuis bien trop longtemps endormie, délaissée
Peut-être endolorie mais enfin réveillée
Par cette barbarie qui tue nos libertés
Nos cœurs se sont unis, ils ont été touchés,
Dans un grand mouvement de responsabilité
Nos cœurs se sont unis en soif d'humanité
A nous de les nourrir de la Fraternité
Alignements
Fiers et droits, nobles et puissants
Les témoins d’un autre temps
Vous m’avez laissé entrer
Au sein du cercle sacré
Au cœur du cercle des fées…
Mon regard était troublé
Des mondes superposés
Me racontaient votre histoire
Et la mienne en miroir
Je vivais en ces temps-là
Et je connaissais déjà
Les secrets de la magie
Qui illumine et guérit
Les femmes étaient toutes belles
Dans leur âme naturelle
Elles resplendissaient de gloire
Chacune avait le Savoir
La Vie était un partage
Sur une terre sauvage
On cultivait la Sagesse
Comme lettres de noblesse
Je me suis sentie portée
Posée de l’autre côté
Je me suis sentie pleurer
Ce fragment d’humanité
Fiers et droits, nobles et puissants
Les témoins de notre temps
Vous qui prenez la mesure
L’oubli de notre Nature
Le saccage de nos terres
Le massacre de nos frères
Qu’irez-vous me raconter
Dans une autre éternité ?
A la croisée des chemins
Il était quelques âmes sur différents chemins
Prêtes à se reconnaître et qui n’en savaient rien
Il était quelques corps aux pieds de pèlerins
Qui étaient conduits là par un Ange-gardien
Certains étaient heureux, d’autres semblaient perdus
Après la longue route qu’ils avaient parcourue
Un sourire, une larme et une main tendue
Chacun dans sa noblesse est soudain apparu
Les Souffles ont envolé les souffrances d’hier
Les manteaux sont tombés en fracas de poussière
Les regards sont passés par delà les frontières
Il ne restait plus rien, plus rien que la Lumière
Un éclat cristallin que chacun connaissait
Que le prisme du cœur et des yeux amplifiait
En écho de ces temps où tout était parfait
En écho d’un retour à l’Amour et la Paix
Il était quelques âmes sur un même chemin
Qui se sont Reconnues et se tiennent par la main
Il y a quelques cœurs qui vibrent à l’Uni-Sson
A vous, mes Frères et Sœurs, je dédie ma chanson
Que notre Vibration, parfum d’éternité
Diffuse en cette Terre un permanent été
Une brise légère dans la chaleur des Cœurs
La Paix, l’Amour, la Joie et le goût du Bonheur
Re-liance
Je sais ma différence
Je l’ai toujours portée
Aujourd’hui j’ai la chance
De l’avoir contactée
Oui, le miracle existe
Je le vis chaque jour
Juste regarder l’Homme
De mes yeux plein d’Amour
Sans jugement aucun
Toucher son essentiel
Tendre vers lui ma main
Qui l’ouvre sur son ciel
J’entends les inquiétudes
Qui grignotent vos cœurs
Et ces sollicitudes
Maladroites de peurs
Car je suis votre enfant
Et je tends le miroir
D’un monde différent
Qui est troublant à voir
Mais je suis votre enfant
Et je descends de vous
Vous m’aimez autrement
Je me mets à genoux
Et vous prie de chercher
Derrière vos murailles
Vous somme de traverser
Ces nuées de grisailles
Ouvrez grand le bonheur
A notre relation
Pardonnez mes erreurs
De jeunesse passion
Laissez glisser vos craintes
Envolez la méfiance
L’Amour est mon empreinte
Entendez sa confiance
Un soleil éclatant
Brille en chacun de vous
Car je suis votre enfant
Et je suis née de vous
La Lumière est en moi
Ce n’est pas un hasard
Retrouvez votre émoi
Il n’est jamais trop tard
Incarnation
Je referme à grand-peine les portes de mon cœur
Nourri de ce divin aux multiples saveurs
Dans le souffle infini de mes plus belles heures
Ce parfum d'au-delà, cet appel enchanteur
Je replie en mon corps les bulles de mes ailes
Que tu sais déployer de notre éternité
Quand tu fais scintiller la Vie qui m'ensorcelle
Et s'envoler mon âme à toute sa beauté
Tel un oiseau bien sage
Je retourne à ma cage
Je connais ce chemin
Par lequel on revient
Du déploiement ultime
A cette chair intime
De la légèreté
A cette densité
Je connais ce chemin
Qui marque mon destin
Qui m'oblige à moi-même
Au creux de cette peine
A cacher qui je suis
Sous une forme humaine
Et à taire que j'aime
Au delà de nos vies
Je referme à regret les volets de mon âme
Nourrie de cet amour à la source des flammes
Attendant en silence
Et dans le souvenir
Notre prochaine danse
A l'aube d'un soupir.
Appel
La Vie te veut toute entière
Du plus subtil à ta matière
Elle te bouscule à sa manière
Pour t’extirper de tes ornières
Regarde, regarde et Voit tes songes
Révèle à toi le grand mensonge
Ose éclairer ce qui te ronge
Souffle… inspirer à fond et plonge
Il en a fallu du courage
Des larmes, des peurs et de la rage
Pour traverser les temps d’orage
Ouvrir les portes de tes cages
Vois-tu que tu es prisonnière
Tout en aimant ta geolière ?
Reste, regarde en face, éclaire
Ose t’offrir à la Lumière
Tu te débats, tu fuis, tu penses
Tu t’écorches à tes résistances
La Vie t’impose sa cadence
Le combat est perdu d’avance
Alors écoute le Silence
Rends-toi rends-toi à l’évidence
Ouvre tes bras, respire et danse
Laisse toi glisser à ta Présence
Ce qui appelle depuis toujours
Qui t’a portée sur ce parcours
Et t’ouvre à la Lumière du jour
Est là… tout près… tu es Amour
Vivance
Je suis la vie qui te poursuit
Qui te bouscule et qui jaillit
Dans ces espaces où tu te perds
Quand tu t'enfermes en ton repaire
Où tu t'oublies...
Je suis la vie qui te vacille
S'enroule autour de tes chevilles
Attrape ton frêle équilibre
Pour t'enseigner que tu es libre
Si tu l'oublies...
Je suis la vie dans ton regard
Ici il n'est jamais trop tard
Pour t'abreuver à mon nectar
Faire de tes jours une œuvre d'art
Je te nourris
Je suis la vie dans cette flamme
Dans cet appel de ton âme
A brûler dans un feu de joie
Ce qui t'empêche d'être toi
Quand tu t'enfuis
Je suis la vie qui te dévoile
Dans la lumière de mes toiles
Où tu chatoies de mes couleurs
Et du pinceau gomme les peurs
De tes envies
Je suis la vie qui ensorcelle
Peint les nuances de ton réel
Allume un diamant à tes yeux
Et les étoiles de tes cheveux
C'est ma magie